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Le cœur du tyran
de miklós jancsó.

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Au cœur de la Hongrie du XVème siècle, le fils du roi âgé de seulement deux ans est envoyé en Italie.
Devenu adulte, il revient au château de son père accompagné par une troupe de comédiens italiens. Grâce à son ami Filippo, il découvre que son père est mort dans des circonstances mystérieuses, sa mère a perdu la raison et son oncle a pris le pouvoir.
L’Archevêque, ancien ami du roi, cherche à mettre le jeune homme de son côté. Gáspar perd ses repères au milieu de ces intrigues sophistiqués et complexes. Il se rendra compte du mécanisme tyrannique dont il a été victime...
Version restaurée 4K
Version DVD
29,90€ 14,90€
  •  Film hongrois, 1981, couleur, 879 min, PAL
  •  VO hongrois, sous-titre Français
  •  Titre original : A zsarnok szíve
  •  Produit par MAFILM, RAI Radiotelevisione Italiana, Bocca di Leone Cinematografico
  •  Réalisation : Miklós Jancsó
  •  Scénario : Miklós Jancsó, Gyula Hernádi, Giovanna Gagliardo
  •  Photographie : János Kende
  •  Avec : Ninetto Davoli, László Gálffi, László Márkus, József Madaras, György Cserhalmi, Géza D. Hegedűs
  •  Qui êtes-vous Miklós Jancsó, en dix minutes, par Emilie Cauquy réalisé par La Cinémathèque française
  •  Présence (7'30) court métrage de Miklós Jancsó (inédit)
  •  Entretien avec Miklós Jancsó et Tamás Banovich (chef décorateur)
  •  Filmographie de Miklós Jancsó

Critiques et prix.

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« Une tentative, réussie à merveille, de faire un cinéma de commedia dell'arte à partir d'un dispositif pensé à cet effet. (...) Et la caméra de János Kende ne laisse rien perdre de ce surprenant spectacle.

— Emile Breton, Miklós Jancsó : Une histoire hongroise

« De prime abord, Le Coeur du tyran (1981) ressemblerait à une réponse hongroise au Décaméron de Pasolini, auquel il emprunte d’ailleurs l’un de ses acteurs fétiches, Ninetto Davoli. (...)
Jancsó laisse libre-cours à son amour pour la gestuelle et la chorégraphie, mais en offrant à son cinéma un magistral renouveau, grâce à son hommage à la commedia dell’arte.
A la musicalité de la forme, à la grâce de l’évolution des personnages dans l’espace, s’ajoutent les mélodies traditionnelles, comme pour peaufiner un éloge de l’Art populaire dans sa totalité, de l’expression du peuple, du génie anonyme des humbles.

Le cœur du Tyran se regarde comme une représentation, un spectacle sublime dans lequel le jeu sur le théâtre dans le théâtre nous permet de déambuler dans un décor unique comme immense scène – ce qui anticipe sur le cinéma de Peter Greenaway.
Le monde est donc un gigantesque théâtre et le spectateur est égaré, ne sachant plus démêler le vrai du faux. Ici, tout n’est que fable et mensonge : « Ne le tue pas, ça n’est qu’un comédien, il a joué son rôle »

— Olivier ROSSIGNOT, Culturopoing, 2016