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Colonel Redl
de István Szabó.

Logo Cannes 1985

Fils de cheminot, Alfed Redl est admis à l'Académie militaire de l'Empire austro-hongrois, grâce à son intelligence et son acharnement.
Redl va dès lors gravir tous les échelons de la hiérarchie : il se lie d’amitié avec un jeune aristocrate, puis devient un soldat patriote exemplaire. Pour ne pas entraver sa carrière, il cache ses origines modestes, renie sa famille et tente de dissimuler son homosexualité derrière un mariage de convention. A la veille de la Première Guerre mondiale, l’archiduc François-Ferndinand lui confie la responsabilité des services secrets de l’armée austro-hongroise.
Redl est enfin l’homme puissant qu’il a voulu être mais il apprend alors qu'on le soupçonne d’être homosexuel et juif et qu’on lui a tendu un piège...

Le scénario est inspiré d'une affaire d'espionnage réelle à la veille de la Première Guerre mondiale.

Une performance remarquable de Klaus Maria Brandauer (Mephisto) et d'Armin Mueller-Stahl (Shine).

Version DVD
29,90€ 14,90€
Version BLU-RAY
29,90€ 17,90€

  •  Film hongrois, 1985, couleur, 142 min, PAL
  •  VO hongrois, sous-titre Français
  •  Produit par Mafilm, Objektiv Films
  •  Réalisation : István Szabó
  •  Scénario : Péter Dobai, István Szabó
  •  Photographie : Lajos Koltai
  •  Avec : Klaus Maria Brandauer, Hans Christian Blech, Armin Mueller-Stahl, Gudrun Landgrebe, Jan Niklas, László Mensáros, András Bálint
  •  Biographie / Filmographie
  •  Extraits Collection Clavis
  •  Menu interactif / Chapitrage

Logo prix du jury Festival de Cannes 1985
British Academy Film Award du Meilleur film étranger
1986
Nommé pour l’Oscar du meilleur film étranger
1986
« Avec Colonel Redl, Szabó s’expose à découvert et réalise sans doute son plus grand film. »
— Jean-Pierre Jeancolas, L’œil hongrois
« Director Istvan Szabó once again has fashioned a perfect vehicle for the austrian actor Klaus-Maria Brandauer. »
— Variety, 1985
« Istvan Szabo filme en images ocres, sèches et belles. ... Il affectionne les gros plans qui lui permettent, précisément, de suivre, chez les êtres ambigus qui l’attirent, les progrès du désarroi. La méthode réussit particulièrement bien ici avec Klaus-Maria Brandauer. plus sobre qu’à l’ordinaire, le comédien est absolument remarquable. Il rend à lui seul profondément bouleversante cette mise à mort. »
— Pierre Murat, Télérama
« Colonel Redl est l'œuvre d'un grand humaniste: car même s'il ne prend jamais parti pour l'un ou l'autre des camps (ni Redl, ni l'organisation militaire de l'empire ne sont sympathiques), Isvan Szabo nous révèle les dessous obscurs du fanatisme. Et pour les combattre c'est à la liberté d'expression et au courage d'être soi- même son unique guide et juge, qu'il en appelle. »
— Christophe Pellet, Jeune Cinéma

L'individu pris dans les tourments de l'histoire.
Qu'il s'agisse de l'acteur ambitieux de "Mephisto", du militaire félon de "Colonel Redl" ou du voyant de "Hanussen", à chaque fois le réalisateur hongrois István Szabó dépasse la réalité historique pour mieux démonter les mécanismes de l'individu face à sa responsabilité individuelle.

Ce colonel Autrichien qui trahit son pays à la veille de la première guerre mondial est fascinant : intelligent, novateur, et lourdement médaillé. Mais là où l'écrivain Britannique John Osborne insiste sur l'homosexualité du Colonel Redl pour expliquer sa trahison, István Szabó, lui, suit une voie complètement différente :
« Je pense que Redl était face à une crise d'identité... Aujourd'hui, les gens veulent être autre chose que ce qu'ils sont. Ils veulent changer de classe, de rang, de sexe... C'est la maladie du siècle. Redl ne s'aimait pas. Il voulait être un autre. Il était un pauvre Ukrainien et voulait être un Autrichien de noble lignée. Mais on ne peut pas changer d'identité. »