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Psaume rouge
de miklós jancsó.

Logo Prix de la mise en scène Cannes 1972
XIXème siècle en Hongrie. Dans une plaine immense, des ouvriers agricoles d’une exploitation seigneuriale se dressent pour leurs droits et attendent d’avoir une réponse à leurs revendications. L’intendant, l’armée, les religieux essaient de les ramener à la raison. Les révoltés parlent d’une nouvelle société et d’une redistribution des richesses… mais tout autour les soldats guettent. Dans une ambiance explosive, la révolte vire en célébration, les danses commencent et de nouveaux chants naissent : « les psaumes rouges ».
Version restaurée 4K
Version DVD
29,90€ 14,90€
Version BLU-RAY
29,90€ 17,90€

  •  Film hongrois, 1972, couleur, 87 min, PAL
  •  VO hongrois, sous-titre Français
  •  Titre original : Még kér a nép
  •  Produit par MAFILM Studio 1 Réalisation
  •  Réalisation : Miklós Jancsó
  •  Scénario : Gyula Hernádi
  •  Dramaturgie : Yvette Biro
  •  Photographie : János Kende
  •  Avec : Lajos Balázsovits, Andrea Drahota, József Madaras, András Bálint, Tibor Molnár
  •  Décors TAMÁS BANOVICH, EVA MARTIN
  •  Musique TAMÁS CSEH, Allegro Barbaro de BÉLA BARTÓK
  •  Moisson dans la coopérative Dózsa (18') court-métrage de Miklós Jancsó (inédit)
  •  Entretien avec Gérard Mordillat
  •  Interview de Miklós Jancsó à Cannes en 1972
  •  Qui êtes-vous Miklós Jancsó, en dix minutes, par Emilie Cauquy réalisé par La Cinémathèque française
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Critiques et prix.

Logo Prix de la mise en scène Cannes 1972

« Miklos Jancso nous emporte dans la joie du combat, de la dignité révélée.
Le film est composé de longs plans-séquences, vingt-sept au total, extrêmement chorégraphiés. La fin est une véritable splendeur à l’invention visuelle remarquable. »

— DVDClassik.

« La révolution est une danse.
Psaume Rouge (1972) poursuit le cinéma insurrectionnel de Jancsó mais infléchit son langage cinématographique vers une symbolisation plus précise encore. Tout Psaume Rouge expérimente la notion même de représentation, de traduction d’une réalité abstraite (l’engagement politique, le refus de se soumettre) et de sa concrétisation (la révolte physique), jusqu’à sa mise en valeur métaphorique et poétique.

Jancsó affine dans Psaume Rouge la gestuelle caractéristique de son cinéma, la manière de faire évoluer ses personnages dans l’espace (ici totalement extérieur), telle une gigantesque estrade.
La mise en scène, très théâtrale, ne renie jamais pour autant le cinéma comme un Art de la mobilité – la caméra n’étant jamais statique. Les soldats font quelques pas, les paysans reculent, quatre femmes s’avancent, tendant les bras comme pour se relier entre elles… alors qu’un autre fait irruption devant l’écran pour entraîner le plan séquence vers d’autres convergences. Jancsó parcourt le décor, donnant parfois la sensation trompeuse que le temps est arrêté, alors qu’on s’aperçoit que les heures passent, que le jour décline, et qu’il ne s’agit nullement de temps réel.

Ici les plans séquences sont plus courts qu’à l’accoutumée, comme guidés par une autre rythmique qui fait de Psaume Rouge un majestueux ballet. »

— Olivier ROSSIGNOT, Culturopoing, 17/06/2016