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La saison des monstres
de miklós jancsó.

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Le professeur Kovács fête son soixantième anniversaire et réunit ses anciens élèves dans sa maison de vacances. Malgré le suicide récent d'un ancien camarade, l'ambiance est festive avec les vieilles chansons, les filles et les artistes.
Komondi arrive en dernier et avec ses principes égalitaires, il provoque rapidement un conflit entre lui et l’élitiste Bardócz. La fête tourne mal. La dispute divise les gens et à l’approche du soir le rassemblement d’amis se transforme en un jeu de mystère étrange et menaçant. Cette chronique apocalyptique , composée de couches narratives successives, est le premier film d’apparence contemporaine de Jancsó.

À la veille de la chute du Rideau de Fer, ce film exprime sa profonde angoisse devant les événements à venir.

Version restaurée 4K
Version DVD
29,90€ 14,90€
  •  Film hongrois, 1987, couleur, 89 min, PAL
  •  VO hongrois, sous-titre Français
  •  Titre original : Szörnyek évadja
  •  Produit par MAFILM
  •  Réalisation : Miklós Jancsó
  •  Scénario : Miklós Jancsó et Gyula Hernádi
  •  Photographie : János Kende
  •  Avec : József Madaras, György Cserhalmi, Ferenc Kállai, Júlia Nyakó, Béla Tarr Décors Tamás Banovich Montage Zsuzsa Csákány
  •  Décors TAMÁS BANOVICH
  •  Cinéastes de notre temps : Miklós Jancsó (52’) documentaire de Jean-Louis Comolli (15/12/1969 © INA)
  •  Entretien avec Marina Vlady et Yvette Biro (Viva Cinéma de Ciné + Classic)
  •  Filmographie de Miklós Jancsó

Critiques et prix.

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« Des séductrices et des déesses se meuvent dans l’espace tandis qu’explose la supercherie de l’intellect et des philosophes perdus dans de dangereuses logorrhées.

Le cinéaste illustre la manipulation des masses en cette douce musique des mots, qui berce les individus, les hypnotise – fascinante par sa mélodie et dissimulant le danger du discours. En ce terrible constat d’une humanité en fin de vie, les écrans télé sont omniprésents, comme des vidéos de surveillance – omniprésence de l’image dans l’image – signe d’un totalitarisme à peine déguisé.
Et d’un docteur fou, qui dit qu’il peut rendre les hommes égaux par une opération du cerveau.
Tout comme l’Histoire, les scènes se répètent, les dialogues aussi. Le monde est pourri.
Le temps ne parvient plus à avancer, à évoluer.

Tout n’est qu’éternel recommencement, un mensonge, un cercle dont il faudra tôt ou tard briser la malédiction.
Une seule issue possible : il faut provoquer la catastrophe. »

— Olivier ROSSIGNOT, Culturopoing, 2016