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Sirocco d'hiver
de miklós jancsó.

Logo Quinzaine des réalisateurs 2015
Au début des années 1930, après un coup d’état dans son pays, l’activiste croate Marko Lazar se réfugie en Hongrie où il rejoint les membres de son groupe révolutionnaire complotant contre le roi de la Yougoslavie. Son idéalisme et son esprit franc-tireur dérangent son organisation qui redoute que ses actions terroristes mettent leur plan en péril. On confie à Maria et Ilona, deux belles jeunes femmes, la mission de le retenir en Hongrie en nouant des relations amoureuses avec lui. Marko commence à douter de son entourage et le chef de son groupe décide de l’empêcher de regagner la Yougoslavie.
Marko choisit de se révolter.
Version restaurée 4K
Version DVD
29,90€ 14,90€
Version BLU-RAY
29,90€ 17,90€

Coming soon
  •  Film hongrois, 1969, couleur , 81 min, PAL
  •  VO hongrois, sous-titre Français
  •  Titre original : Sirokkó
  •  Produit par MAFILM Stúdió 1 et Films De Marquise
  •  Réalisation : Miklós Jancsó
  •  Scénario : Gyula Hernádi, Miklós Jancsó, Francis Girod, Jacques Rouffio
  •  Dramaturgie : Yvette Biró
  •  Photographie : János Kende
  •  Avec : Jacques Charrier, Marina Vlady, Ewa Swann, József Madaras, István Bujtor, László Szabó, Philippe Haudiquet
  •  Etude (11’) court métrage
  •  Making of réalisé par Georg Pintér
  •  Entretien avec Marina Vlady et Yvette Biro (Emission Viva Cinéma de Ciné + Classic
  •  Entretien avec Tamás Banovich (chef décorateur)
  •  Dialogue avec Marina Vlady et János Kende à La Cinémathèque française (41’)
  •  Diaporama de photos de tournage

Critiques et prix.

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« Jusqu’où l’idéal révolutionnaire peut-il prétendre défendre les droits individuels ? Dans Sirocco d’hiver (1969), Jancsó poursuit sa réflexion autour de l’engagement et de l’écrasement du groupe, s’interrogeant sur les excès et les effets de bord de l’idéal révolutionnaire, dans une ironie froide. Quelle place à l’altérité et à l’idéal fougueux au sein d’un groupe d’insurrection ?
Jacques Charrier y incarne Marko, un activiste yougoslave contraint de se cacher en Hongrie, protégé par les membres de son groupuscule complotant contre le roi de Yougoslavie. Mais son esprit libre devient un danger. (...) Le héros est ici un peu le porte-parole de Jancsó : éternel insoumis, il avoue son incapacité à obéir à une pensée collective, fût-elle révolutionnaire. L’idéologie commune finit toujours par annihiler l’être particulier – « même au sein d’une société idéale je ne peux choisir de m’intégrer», affirmait Jancsó.
Ce film superbe et d’une ironie funèbre ressemble à un éloge de l’identité et de la survie du moi envers et contre tous. Miklós Jancsó s’impose plus que jamais comme le maître du mouvement perpétuel. En 12 plans séquences, il suit le cheminement de son personnage de ses convictions individuelles. »

— Olivier ROSSIGNOT, Culturopoing, 17/06/2016.